D’ailleurs ses œuvres font références aux chasseurs Dozos et à la culture manding d’où l’artiste puise son inspiration tout en s’inscrivant dans la modernité. Les titres des œuvres sont énigmatiques et font penser au mot de Georg Christoph Lichtenberg « un couteau sans lame auquel il manque le manche » tant le lien logique entre les titres des œuvres et les réalités qu’ils sont censés désignés sont difficiles à identifier. Toutefois, avec un peu d’opiniâtreté, le lien finit par émerger de la brume et tout s’éclaircit. A l’exemple des trois sculptures assez identiques faites de colonne de bois surmontées de marmites brisées avec des cornes dont les formes finissent par évoquées des filles comme l’indiquaient les titres. Les mystérieuse sculptures d’Abou Sidibé sont exposées jusqu’au 29 décembre à l’Institut français. C’est un univers étrange, une forêt de sculptures auréolée de mystère. Abou Sidibé serait-il le sculpteur qui redonne à la statuaire moderne le caractère sacré de la sculpture africaine. Un sacré qui serait irréligieux parce que privé de divinités ?
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lundi 24 décembre 2012
Abou Sidibé et les quarante sculptures
D’ailleurs ses œuvres font références aux chasseurs Dozos et à la culture manding d’où l’artiste puise son inspiration tout en s’inscrivant dans la modernité. Les titres des œuvres sont énigmatiques et font penser au mot de Georg Christoph Lichtenberg « un couteau sans lame auquel il manque le manche » tant le lien logique entre les titres des œuvres et les réalités qu’ils sont censés désignés sont difficiles à identifier. Toutefois, avec un peu d’opiniâtreté, le lien finit par émerger de la brume et tout s’éclaircit. A l’exemple des trois sculptures assez identiques faites de colonne de bois surmontées de marmites brisées avec des cornes dont les formes finissent par évoquées des filles comme l’indiquaient les titres. Les mystérieuse sculptures d’Abou Sidibé sont exposées jusqu’au 29 décembre à l’Institut français. C’est un univers étrange, une forêt de sculptures auréolée de mystère. Abou Sidibé serait-il le sculpteur qui redonne à la statuaire moderne le caractère sacré de la sculpture africaine. Un sacré qui serait irréligieux parce que privé de divinités ?
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